Comment imprimer sans nuire à l’environnement ? Comment adopter une gestion éco-responsable pour une imprimerie écologique ? Associer durabilité et production d’impressions demande une organisation spécifique. Vous souhaitez vous engager dans un processus de démarche RSE, la Responsabilité Sociétale des Entreprises ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour réduire les émissions nocives pour l’environnement et pour effectuer des initiatives afin d’obtenir les labels qui certifient la traçabilité des papiers recyclés et des matériaux écologiques utilisés.
Au sommaire :
Un engagement éco-responsable débute à petite échelle avec des gestes quotidiens de chacun. Dans le cadre d’une entreprise d’impressions, cela dépasse ces simples actes. Ce processus de réflexion s’effectue sur le long terme et engage tous les acteurs : les actionnaires, les employés et les clients. Afin d’établir un cadre, la certification ISO 14001 pose les valeurs de ces actions inscrites dans une démarche éco-responsable. Comment cela se traduit-il ? Voici quelques pistes :
Avec l’émergence du digital, la consommation de papier a largement été réduite. La prise de conscience mondiale sur la déforestation a fait le reste. Cependant, nous avons toujours besoin d’imprimer des documents afin de garantir une communication appréciée de tous : le média imprimé comme le courrier, le catalogue, l’affiche, les publicités, etc.
Choisir une impression sur du papier recyclé contribue fortement à cette logique d’économie durable. Le papier recyclé est composé d’eau, de déchets de papier post consumer et de carton pour moitié. Il peut être blanchi pour ôter la couleur jaune initiale de manière réglementée et sans utiliser du chlore ou des dioxines polluantes. De plus, produire du papier recyclé revient à :
Le logo Écolabel Européen certifie l’investissement écologique d’une imprimerie. Elle se base sur l’observation de la consommation d’énergie, l’émission de gaz à effet de serre, les rejets liquides, l’origine des fibres et la gestion des déchets et des forêts, dans la fabrication du papier utilisé. Il demeure l’unique label écologique officiel de l’Union européenne à pouvoir être employé. En France, c’est AFNOR Certification qui le délivre.
NF Environnement est aussi un écolabel français. Ses exigences sont identiques à celles de l’écolabel européen.
Nous soulignons ici cette initiative qui a malheureusement été écourtée par les fabricants. Ce papier était confectionné à partir de la combustion de cannes à sucre. C’était le papier Bagasse.
De même, le papier Shiro Alga Carta tire ses origines des algues de la lagune de Venise, dans les années 1990. L’expansion anormale de cette algue a conduit les autorités à rechercher des solutions de nettoyage et de recyclage.
En 2015, le même papetier italien qui a utilisé des algues, fabrique les feuilles à partir de résidus de cuir et un autre, extrait de sous-produits de laine et de coton, certifié FSC. Voilà de belles initiatives de lutte contre le gaspillage.
Le label qui encadre la provenance du papier est la certification FSC ou Forest Stewarship Council. Cette organisation à but non lucratif garantit une traçabilité du bois avec une reforestation après la coupe, un droit du travail respecté et une déférence de la biodiversité.
Le label PEFC ou Programme Européen de Certification des Forêts garantit un bois provenant de forêt gérée durablement.
Les encres végétales procurent une alternative aux encres qui contiennent des solvants à bas d’hydrocarbures toxiques et polluants. Elles sont composées de sucre, d’amidon, de cellulose, d’huiles de lin de bois de Chine, de soja, de résines d’origines naturelles (pins) et de pigments biodégradables. De plus, elles offrent des avantages non négligeables :
Le label Imprim’vert est décerné aux sociétés de l’imprimerie qui ont entrepris une démarche éco-responsable. Ils doivent gérer les déchets dangereux, sécuriser des liquides nocifs et ne pas utiliser de produits toxiques. Cette élimination des résidus est prise en charge par des entreprises agréés. Elles détruisent chaque déchet séparément selon son facteur chimique ou organique. Populaire dans le milieu de l’imprimerie, cette marque instaure une volonté commune de stopper les impacts négatifs causés par l’activité sur l’environnement. C’est aussi un réseau puissant de référents qui accompagne les imprimeurs dans leurs initiatives éco-responsables. Un cahier des charges garantit cet engagement de résultat sur le territoire français. Le recyclage des consommables de la presse numérique en fait partie. Des entreprises ramènent à leur état brut les composants plastiques des toners pour les réutiliser dans la fabrication de cartouches.
La compensation carbone représente une valeur ajoutée qui offre des supports imprimés respectueux de l’environnement et de la population. Le principe est le suivant : la société s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, le GES, en calculant son impact à l’aide d’un bilan carbone. Par ailleurs elle investit dans une activité de soutien dans un pays émergent, par exemple, pour favoriser l’emploi et l’écologie.
Le bilan carbone est développé par l’ADEME, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie. C’est un outil de diagnostic qui analyse les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (GES). Leurs méthodes sont reconnues par des accords internationaux. Le résultat final d’un bilan carbone est exprimé en CO2. Voici les 6 gaz recherchés :
Le bilan carbone est mis en avant par les imprimeurs qui l’effectuent. Il apparaît dans leur RSE. Son action se déroule sur le long terme avec une sensibilisation au réchauffement climatique et ses conséquences sur la planète.
Ensuite, les intervenants collectent les informations nécessaires pour établir l’analyse. À partir des résultats obtenus, un plan d’action est défini pour réduire l’émission de GES.
Depuis 2015, la loi sur la transition écologique a énoncé que les entreprises de plus de 500 salariés en France et de 250 salariés dans les DOM sont dans l’obligation de réaliser le bilan carbone, et cela, tous les 4 ans. La sanction encourue si ce bilan n’est pas effectué, est de 1500 € depuis 2016.
L’utilisation du digital contribue fortement à la protection de l’environnement, c’est du papier gâché en moins. Par exemple, l’envoi par mail des documents comme le BAT (le Bon À Tirer qui est l’épreuve contractuelle finale validée par un client avant une impression sérigraphique de masse) est une action éco-responsable.
Il existe aussi une taxe qui contribue à la valorisation et à l’élimination des déchets issus de l’imprimerie. Elle se nomme la Taxe Ecofolio.
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